VARIATIONS ANTOINE VITEZ
Intégrale du Soulier de Satin
DUREE
PROJECTION 4h
TABLE RONDE 1h30
Tout public
HORAIRE
PROJECTION 18h30 – 22h30
TABLE RONDE 16h – 17h30
Suivie de la PROJECTION 18h – 01h
Le spectacle créé dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes à Avignon en 1987 a été filmé en janvier 1988 à Bruxelles par Yves-André Hubert
Résumé
C’est la première fois que le public du festival d’Avignon passe la nuit entière au théâtre, le spectacle se déroulant de neuf heures du soir à neuf heures du matin. Cette expérience extraordinaire, il la doit à Antoine Vitez, qui décide en 1987 de monter Le Soulier de satin de Paul Claudel, dans son intégralité. Auparavant, Vitez a déjà mis en scène Partage de midi, à la Comédie-Française en 1975, et L’Échange, au Théâtre national de Chaillot en 1986.
L’aventure est tentante, pour un metteur en scène de son expérience, d’affronter enfin la démesure de cette pièce-fleuve de Claudel, couronnement et synthèse de toute son œuvre dramatique. Selon Vitez en effet, la pièce raconte la vie de l’homme et l’histoire toute entière. De fait Claudel, qui la rédige de 1919 à 1924 et la publie en 1929, indique que « la scène de ce drame est le monde ». On y retrouve le thème de la conquête développé dans Tête d’or, celui de l’amour impossible et sacrifié dépeint dans Partage de midi et dans L’Annonce faite à Marie. Mais ici, c’est à une sorte d’enchaînement mutuel des âmes et à leur salut commun que l’on assiste, là où le salut n’était qu’individuel dans les pièces précédentes.
distribution
Table ronde animée par JEAN-PIERRE LEONARDINI
auteur, journaliste
Manifestations élaborées avec la complicité de
JEANNE & MARIE VITEZ
Avec le soutien de l’Association des AMIS D’ANTOINE VITEZ, l’IMEC, l’INA, la Sté PAUL CLAUDEL et le THÉÂTRE NATIONAL de CHAILLOT
Labelisé par RUE DU CONSERVATOIRE, association des élèves et anciens élèves du Conservatoire national supérieur d’Art dramatique, Paris.
LES AMIS D'ANTOINE VITEZ
Nous prenons pour étincelle la projection de l’intégrale du Soulier de satin qui fut crée en 1987 au Festival d’Avignon. Œuvre majeure de Paul Claudel et mise en scène majeure d’Antoine Vitez.
Nous interrogeons sa place dans le théâtre français et comment elle est perçue par es artistes d’aujourd’hui. Louis Jouvet et Jean Vilar, voire Patrice Chéreu et Roger Planchon sot souvent cités, Antoine Vitez un peu moins, excepté par ses anciens élèves, acteurs, compagnons et compagnonnes fidèles ; Est-ce une impression ou une réalité? Non pas que je désire une parité dans la pensée des spectateurs, évidemment, mais je me pose la question au sein de l’Association des Amis d’Antoine Vitez. Avait-il, a-t-il une charge politique supplémentaire face à d’autres et qui dérangerait?
Et surtout cette appartenance au parti communiste…?
Et puis le mélange de théâtre, d’écriture, de photographie et de politique est il une singularité de son parcours? Et aussi le fait qu’il ait commencé tardivement et non jeune homme apporte-t-il un poids particulier à son travail?
Ces questions entre autres me paraissent intéressantes. A la faveur de ces “variations Vitez”- accrochage de photographies, exposition de dessins (facette inconnue de sa personnalité), lecture de poèmes ou de traductions, débat – nous pourrons démêler des questionnements et regarder d’un œil toujours plus neuf et surtout joyeux ( comme l’étaient ses répétitions) son travail.
Jeanne Vitez, Présidente
