Date
- vendredi 15 septembre
- Expired!
ARTISTES EN RÉSIDENCE
Les résidences sont des moments privilégiés où les équipes accueillies à l’Espace Bernard-Marie Koltès peuvent bénéficier d’un temps et d’un espace nécessaire à l’expérimentation, à la création, et au partage, tout en contribuant pleinement au projet culturel de l’Espace Bernard-Marie Koltès, acteur de la création contemporaine.
SORTIES DE RÉSIDENCE
L’opportunité d’être une petite souris qui assiste aux arcanes de la création : une répétition ouverte signifie que l’on assiste à une séance de travail comme si nous n’étions pas là. Une sortie de résidence peut être une étape de travail ou la présentation du projet presque abouti mais pas le spectacle final.
distribution
En cours
Mot du metteur en scène
Ces deux semaines seront un premier temps laboratoire autour d’une recherche théâtrale et poétique sur les masculinités et l’amour.
Pour le moment, quatre hommes blancs-cis-hétéros de différentes générations se rencontrent pour questionner les stéréotypes et les inégalités de genre et les normes sociales qui ont façonné leur conception de la masculinité et de la virilité tant dans la sphère privée, que sociale, culturelle et économique.
En dépiautant leurs propres mécanismes, et ceux de leurs « congénères » dominants et privilégiés, ils tentent de témoigner et de faire parler ceux qui aujourd’hui tendent à s’effacer doucement, à laisser la place, à vouloir changer.
En naviguant entre les intimités, les hontes, les silences, en tentant de pulvériser les mécanismes de «manterrupting», «de mansplaining », d’excès de confiance et de violence, ils aspirent à se dé/re construire en laissant une plus grande place au doute, au soin, à l’écoute, à “la puissance de la douceur” (cf.Anne Dufourmantelle).
« Aujourd’hui, je ne peux pas dire que je sois fier d’être un homme. C’est même une sacrée litote. Oui mais voilà : j’en suis un […] Et puisque je ne peux pas renier ce que je suis, je tente modestement de m’affranchir autant que possible des codes de la masculinité hégémonique”. » Thomas Messias
Vincent Goethals
Production Théâtre en scène