Date
- jeudi 14 mars
- Expired!
C’est l’histoire d’une fille qui se transforme en requin pour ne plus être la proie.
ARTISTES EN RÉSIDENCE
Les résidences sont des moments privilégiés où les équipes accueillies à l’Espace Bernard-Marie Koltès peuvent bénéficier d’un temps et d’un espace nécessaire à l’expérimentation, à la création, et au partage, tout en contribuant pleinement au projet culturel de l’Espace Bernard-Marie Koltès, acteur de la création contemporaine.
SORTIES DE RÉSIDENCE
L’opportunité d’être une petite souris qui assiste aux arcanes de la création : une répétition ouverte signifie que l’on assiste à une séance de travail comme si nous n’étions pas là. Une sortie de résidence peut être une étape de travail ou la présentation du projet presque abouti mais pas le spectacle final.
distribution
Texte, mise en scène, scénographie Gaëlle Axelbrun
Assistanat mise en scène Florence Weber
Costumes, assistanat scénographie Camille Nozay
Lumière Ondine Trager
Création sonore Maïlys Trucat
Jeu Mécistée Rhea Roxane Cécile Mourier Joy Amandine Grousson Kenza
Administration Alain Rauline
Design graphique Anne-Sophie Rami
Production déléguée Compagnie Sorry Mom
Note d'intention
Un été, Roxane est victime d’un viol. Le soir même, elle rencontre Joy et Kenza, les « Loubardes », qui deviennent ses amies. Avec leur soutien, Roxane tente d’obtenir réparation par le récit, le rêve et la fiction. Elle devient ensuite travailleuse du sexe et, peu à peu, se transforme en requin et renverse la violence. C’est l’histoire d’une quête de réparation. Ce n’est pas tant du viol comme acte qu’il est question que des récits intimes et politiques autour de celui-ci : les récits procéduraux, judiciaires, ceux cathartiques, libérateurs et ceux qui cherchent à comprendre, à donner du sens. C’est une histoire singulière et sensible, une mise à nu des paradoxes, des hontes, des émotions, des nuances et des dialogues intérieurs qui font suite à une agression. C’est un sujet grave et pourtant banal, abordé comme seules des personnes concernées pourraient le faire : avec le décalage qui permet le rire, avec la douceur qu’il faut pour parler de la violence. Avec la poésie nécessaire.