Nous avons besoin de vous pour choisir le Prix du Public !
Vous avez 2 jours pour découvrir et faire votre choix parmi les 4 textes lauréats de notre concours d’écriture mis en voix par les artistes-directeurs des Centres dramatiques nationaux du Grand Est.
Le Prix du Jury & le Prix du public seront remis aux lauréats le samedi 22 novembre à l’Espace Bernard Marie Koltès.
Attention ! Pour voter le Prix du Public, il est nécessaire d’avoir assisté aux 4 lectures du marathon. Vous pouvez assister aux lectures le vendredi 21 et le samedi 22 novembre (chaque texte est lu 2 fois)
Entrée gratuite i réservation obligatoire
Vendredi 21 novembre I Marathon de lectures
Mise en voix Marion Duphil
Avec Coraline Mages, Nina Hazotte Maggipinto et Lucas Vadillo
Avec le soutien de La Comédie – CDN de Reims
Dans un parloir de prison, une femme raconte à une autre femme l’acte violent qu’elle a commis des années plus tôt. L’autre femme l’écoute. Ce jour-là, elle aussi était là. Une femme ordinaire parle des femmes violentes, des furieuses, celles qui transgressent les codes et rendent justice elles-mêmes. Le texte donne la parole à une héritière de Médée. Elle a commis un acte violent, une vengeance terrible. Le texte convoque la figure mythique de Médée et l’éclaire d’une lumière nouvelle par le témoignage fictionnel d’une femme d’aujourd’hui, à la fois monstrueuse et radicale.
Mais qui serait Médée aujourd’hui ? Pas une divinité antique, mais une femme ordinaire qui a mis ses pouvoirs au service d’un homme et qui s’est fait trahir. Une femme qui décide de se venger et qui s’empare de la violence. Comment parle-t-elle de son acte, après ? Est-ce qu’elle se sent coupable ? Libérée ? Est-ce que la vengeance a été réparatrice ? Est-ce que répondre à la violence par la violence est émancipateur ? Légitime ? Politique ?
14h
Médiathèque Paul Verlaine
1, Pl. de la Bibliothèque
57000 Metz
Texte de Jean-Marc Streicher
Mise en voix Alexandra Tobelaim, diretrice du NEST – CDN transfrontalier de Thionville Grand Est
Avec Baptiste Charrier, Jean-Sébastien Leclerc et Massimo RIggi
Un marin découvre un passager clandestin endormi au fond de la cale d’un cargo. Délégué par les autres membres de l’équipage, il négocie le versement d’une somme d’argent pour la traversée, et lui annonce, qu’en cas de non-paiement, il sera jeté à la mer. Le clandestin étant dans un dénuement total, la menace est finalement suspendue. S’engage alors, entre les deux hommes, un échange où chacun va aller vers l’autre, pas à pas. Au bout du compte, le marin offrira au clandestin l’occasion de regagner la terre avec l’injonction de colporter ce qu’il a vécu et d’agir sur le monde.
L’intrigue puise certains éléments dans le récit mythique de Jonas ; elle est prise en charge et encadrée par des scènes de théâtre dans le théâtre.
Au départ, il y a cette trace éphémère laissée sur le sable, le geste d’une tragédie en partie effacée. Derrière ce geste, se cache une réalité plus complexe que le processus de création va visiter et restituer. Et transformer. Jusqu’à faire du migrant/déplacé à la fois le porte-parole d’une expérience propre au monde contemporain et un sujet, résistant, en devenir, au sein d’une communauté défaite.
16h
Musée Pompidou
1, Parv. des droits de l’Homme
57000 Metz
Texte de Jérémy Duval
Mise en voix Youssouf Abi Ayad
Avec Claire Cahen, Marie Bucher, Sullivan Da Silva, Stéphane Robles
Jonas revient dans son village natal qu’il a fui des années plus
tôt, pour entreprendre la restauration de la Vierge des roches noires,
idole-témoin effrayante et fascinante qui semble hurler la nuit depuis qu’un
drame enfoui est survenu. Jonas retrouve Marcelle, figure maternelle sombre et insondable, ainsi que Zach et Elie ses amis du passé qu’une promesse d’adolescence unit. Le temps et la distance ont creusé un gouffre entre eux.
Les blessures anciennes refont surface et la chape des non-dits qui les lie et
les déchire semble aujourd’hui encore plus pesante. Les roches noires, comme les souvenirs de Jonas, retiennent, étouffent. Tout se joue dans une atmosphère oppressante, où le silence a plus de poids que les mots et qui n’aura d’autre issue que l’effondrement des désirs de chacun.
La langue choisie pour cette pièce constitue l’un de ses marqueurs essentiels. C’est une langue orale, inventée, qui déforme et magnifie les mots pour mieux révéler l’absurdité des discours figés. Ce langage rugueux, fonctionne comme un miroir grossissant des décalages et des violences sourdes à l’œuvre dans le village… Ce village devient une sorte de reliquaire où l’ancien s’impose au détriment du vivant, où la transgression est absorbée, neutralisée par un ordre immuable.
18h
Musée de la Cour d’Or
2, Rue du Haut Poirier
57000 Metz
Texte de Daphné Biiga Nwanak
Mise en voix Ali Esmeli
Avec Baptiste Delon, Leilani Lemmet, Sébastien Poirot, Romane Wicker
Florence, 1550.
Pia n’a qu’une obsession, devenir sculptrice, mais la pratique
d’un art est inaccessible aux femmes, qui plus est non voyantes. Intégrant
secrètement l’atelier de Valère, son apprentissage de la sculpture va être le
lieu d’une véritable initiation, entre premier émoi amoureux et découverte de
la violence, du pouvoir et de la domination.
Malgré le lieu et la date de l’action, il ne s’agit pas d’une pièce d’époque et l’unique raison pour laquelle j’ai souhaité que l’action se déroule en 1550 est pour rendre plus clairs les mœurs et les règles auxquelles les femmes étaient soumises à cette époque. Il me semble pour autant, qu’à certains égards tout ceci a peu changé et que la plupart des femmes d’aujourd’hui ne sauraient vivre dans une liberté plus grande que mon personnage principal.
20h
Galerie Octave Cowbell
4, rue du Change
57000 Metz
Samedi 22 novembre I Marathon de lectures
Espace Bernard Marie Koltès I Metz
Mise en voix Marion Duphil
Avec Coraline Mages, Nina Hazotte Maggipinto et Lucas Vadillo
Avec le soutien de La Comédie – CDN de Reims
Dans un parloir de prison, une femme raconte à une autre femme l’acte violent qu’elle a commis des années plus tôt. L’autre femme l’écoute. Ce jour-là, elle aussi était là. Une femme ordinaire parle des femmes violentes, des furieuses, celles qui transgressent les codes et rendent justice elles-mêmes. Le texte donne la parole à une héritière de Médée. Elle a commis un acte violent, une vengeance terrible. Le texte convoque la figure mythique de Médée et l’éclaire d’une lumière nouvelle par le témoignage fictionnel d’une femme d’aujourd’hui, à la fois monstrueuse et radicale.
Mais qui serait Médée aujourd’hui ? Pas une divinité antique, mais une femme ordinaire qui a mis ses pouvoirs au service d’un homme et qui s’est fait trahir. Une femme qui décide de se venger et qui s’empare de la violence. Comment parle-t-elle de son acte, après ? Est-ce qu’elle se sent coupable ? Libérée ? Est-ce que la vengeance a été réparatrice ? Est-ce que répondre à la violence par la violence est émancipateur ? Légitime ? Politique ?
11h
Texte de Jean-Marc Streicher
Mise en voix Alexandra Tobelaim, diretrice du NEST – CDN transfrontalier de Thionville Grand Est
Avec Baptiste Charrier, Jean-Sébastien Leclerc et Massimo RIggi
Un marin découvre un passager clandestin endormi au fond de la cale d’un cargo. Délégué par les autres membres de l’équipage, il négocie le versement d’une somme d’argent pour la traversée, et lui annonce, qu’en cas de non-paiement, il sera jeté à la mer. Le clandestin étant dans un dénuement total, la menace est finalement suspendue. S’engage alors, entre les deux hommes, un échange où chacun va aller vers l’autre, pas à pas. Au bout du compte, le marin offrira au clandestin l’occasion de regagner la terre avec l’injonction de colporter ce qu’il a vécu et d’agir sur le monde.
L’intrigue puise certains éléments dans le récit mythique de Jonas ; elle est prise en charge et encadrée par des scènes de théâtre dans le théâtre.
Au départ, il y a cette trace éphémère laissée sur le sable, le geste d’une tragédie en partie effacée. Derrière ce geste, se cache une réalité plus complexe que le processus de création va visiter et restituer. Et transformer. Jusqu’à faire du migrant/déplacé à la fois le porte-parole d’une expérience propre au monde contemporain et un sujet, résistant, en devenir, au sein d’une communauté défaite.
12h
Texte de Jérémy Duval
Mise en voix Youssouf Abi Ayad
Avec Claire Cahen, Marie Bucher, Sullivan Da Silva, Stéphane Robles
Jonas revient dans son village natal qu’il a fui des années plus
tôt, pour entreprendre la restauration de la Vierge des roches noires,
idole-témoin effrayante et fascinante qui semble hurler la nuit depuis qu’un
drame enfoui est survenu. Jonas retrouve Marcelle, figure maternelle sombre et insondable, ainsi que Zach et Elie ses amis du passé qu’une promesse d’adolescence unit. Le temps et la distance ont creusé un gouffre entre eux.
Les blessures anciennes refont surface et la chape des non-dits qui les lie et
les déchire semble aujourd’hui encore plus pesante. Les roches noires, comme les souvenirs de Jonas, retiennent, étouffent. Tout se joue dans une atmosphère oppressante, où le silence a plus de poids que les mots et qui n’aura d’autre issue que l’effondrement des désirs de chacun.
La langue choisie pour cette pièce constitue l’un de ses marqueurs essentiels. C’est une langue orale, inventée, qui déforme et magnifie les mots pour mieux révéler l’absurdité des discours figés. Ce langage rugueux, fonctionne comme un miroir grossissant des décalages et des violences sourdes à l’œuvre dans le village… Ce village devient une sorte de reliquaire où l’ancien s’impose au détriment du vivant, où la transgression est absorbée, neutralisée par un ordre immuable.
15h
Texte de Daphné Biiga Nwanak
Mise en voix Ali Esmeli
Avec Baptiste Delon, Leilani Lemmet, Sébastien Poirot, Romane Wicker
Florence, 1550.
Pia n’a qu’une obsession, devenir sculptrice, mais la pratique
d’un art est inaccessible aux femmes, qui plus est non voyantes. Intégrant
secrètement l’atelier de Valère, son apprentissage de la sculpture va être le
lieu d’une véritable initiation, entre premier émoi amoureux et découverte de
la violence, du pouvoir et de la domination.
Malgré le lieu et la date de l’action, il ne s’agit pas d’une pièce d’époque et l’unique raison pour laquelle j’ai souhaité que l’action se déroule en 1550 est pour rendre plus clairs les mœurs et les règles auxquelles les femmes étaient soumises à cette époque. Il me semble pour autant, qu’à certains égards tout ceci a peu changé et que la plupart des femmes d’aujourd’hui ne sauraient vivre dans une liberté plus grande que mon personnage principal.
16h30
Les autres spectacles de la biennale