La Pluie pleure

Philippe Gauthier / Nicolas Givran

Avec le soutien de l’Office national de diffusion artistique onda

dossier de presentation
Dossier
Catégories

durée du spectacle
DUREE
1h

à partir de 10 ans


HORAIRE

Jeudi 18h
Vendredi 14h & 20h

Date

jeudi - vendredi 3 - 4 mars
Expired!

Lettre pour Madame de Tobira qui garde les sots de France à les lisez de Paris

Résumé

Ben tente de retrouver son père qu’il n’a pas connu. Victor n’aspire qu’à pouvoir avouer son amour pour Jeremy, son voisin de classe. Le premier s’est inventé un géniteur ex-star du football. L’autre veut remettre une lettre à Christiane Taubira afin qu’elle plaide en faveur de son « amour défendu ». L’un attend un père qui ne viendra jamais, l’autre a perdu son chemin en cette nuit pluvieuse et cherche à s’abriter.

Et ces deux-là sont contraints de passer cette nuit ensemble le temps que la pluie cesse..

distribution

Texte Philippe Gauthier et Nicolas Givran

Mise en scène Nicolas Givran

Distribution plateau Julien Dijoux, Adèle Givran, Fabrice Lartin

Distribution vidéo Julie Moreau, Fabrice Lartin, Charlie Lallemand, Sami Pageaux Waro

Scénographie Nicolas Givran

Infographie / Motion design Studio Gao Shan Pictures

Création Musicale Sami Pageaux Waro, Zanmari Baré, Charlie Lallemand, Olivier kèr Ourio

Création sonore Serge Parbatia / Kwalud (Lilian Boitel)

Mot du metteur en scène

Le point de départ du projet La pluie pleure, est lié à une anecdote personnelle. Début 2014, tandis que le mouvement des « Manifs pour tous » occupait très largement l’espace médiatique et public depuis des mois, j’ai dû expliquer à ma fille âgée de 4 ans à l’époque, les raisons qui poussaient ces personnes à protester ainsi… La réaction de mon enfant m’a marqué : Elle était frappée d’étonnement et d’incompréhension, d’autant qu’elle même à ce moment, était amoureuse d’une copine d’école…. J’ai donc convoqué cet épisode pour créer le rôle de Victor, avec la conviction que le bon sens et l’innocence d’un personnage enfantin, seraient les meilleurs vecteurs pour poser un regard poétique sur ces questions qui ont agité et divisé la société française.

Pour ce qui est du deuxième « héros » de ce récit, Ben, la schizophrénie (qui ne sera jamais nommée comme telle) dont il est atteint, lui fait entendre la voix et surtout « la langue » de sa mère décédée, qui lui parle en Kréol tandis qu’il lui répond systématiquement en Français.

Il s’agit ici d’évoquer la diglossie que vivent bons nombres de Réunionnais : Avoir une langue maternelle, celle « du cœur », souvent dévaluée, et que certains vont, pour des raisons contextuelles, des complexes d’infériorité entretenus par l’inconscient collectif ne plus utiliser, ou alors uniquement dans des situations particulières (intimité, émotions fortes).

Et cette langue maternelle, Ben finira par se la réapproprier et « guérir », au contact de Victor, qui lui aussi se débat pour affirmer une identité en péril.
L’intention, pour ce face à face de personnages « en attente », est de créer une sorte de «non-lieu», hors du temps, et du monde extérieur.

Nicolas Givran est artiste associé des TEAT Champ Fleuri – TEAT Plein air – TEAT Réunion, théâtres départementaux de la Réunion et de la Cité des Arts de la Réunion

Nicolas Givran

Production Association Qu’avez-vous fait de ma bonté ?

Coproductions Teat Champ Fleuri – Teat Plein Air – Teat départementaux de La Réunion, CDNOI, Cité des Arts de La Réunion.
Avec le soutien de SACD – Fonds théâtre, DAC Réunion, Région Réunion, Conseil départemental Réunion, Ville de Saint-Denis, SPEDIDAM, LAB – Les agités du bokal, Centquatre – Paris

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