LA NUIT JUSTE AVANT LES FORÊTS

Bernard-Marie Koltès / Catherine Marnas

En coproduction avec Quai Est

dossier de presentation
Dossier

Tarif

5,99 à 18,99€
Catégories

durée du spectacle
DUREE
1h10

Tout public,
à partir de 12 ans


HORAIRE

Mercredi 18h
Jeudi 18h
Vendredi 14h & 20h
Samedi 19h

Date

mercredi - samedi 27 - 30 mars
Expired!

“Étant moi-même fils d’immigré (de Macédoine), je connais ses mots, je les entends, je les comprends comme une musique familière et je sais combien il est difficile de se sentir étranger dans son propre pays.”

Résumé

Un homme […] tente de retenir par tous les mots qu’il peut trouver, un inconnu qu’il a abordé au coin d’une rue, un soir où il est seul.
Iljir Selimoski a grandi au pied d’une H.L.M., au bout des pistes d’Orly, aux portes du monde : un quartier, la cité et ses immigrés des cinq continents. Il est tombé comme par accident dans le théâtre, par un de ces accidents qui créent du sens à la vie, en lisant La Nuit juste avant les forêts, première pièce revendiquée par Bernard-Marie Koltès.
Cette œuvre singulière, écrite d’une seule longue phrase, musicale, rythmée par l’urgence de la parole, est un poignant appel à l’autre – inconnu anonyme, abordé un soir par un étranger anonyme qui parle pour le retenir.

distribution

Texte
BERNARD-MARIE KOLTES
Publié Aux Editions De Minuit

Mise En Scène
CATHERINE MARNAS
Assistée de
JULIEN DUVAL

Son
Madame Miniature
Vidéo
Franck Manzoni
Avec
La Complicité Artistique &
Amicale De Serge Boudin
Avec
Iljir Sélimosk

Production Théâtre National De Bordeaux En Aquitaine
Remerciements A La Compagnie Parnas

 

 

A PROPOS DU PROJET

Depuis des années Iljir porte cette parole en lui et la livre comme une confession, comme un cadeau très personnel, à ceux qui comptent dans sa vie : c’est ainsi qu’il a dit ce texte à Catherine Marnas, grande connaisseuse de l’œuvre de Koltès, qui a aussitôt reconnu en Iljir cet étranger créé par Koltès. Elle le dirigera donc, avec l’exigence, la générosité et l’engagement qu’on lui connaît, dans cette aventure de vie autant que de théâtre que représente pour Iljir la nécessité de délivrer cette parole inouïe, pour la première fois, sur une scène de théâtre. À sa façon bien à lui.

La Cie Parnas

Catherine nous fait l’amitié de remonter cette pièce à l’occasion de la 4e biennale Koltès qui a pour thématique l’Exil. Quelle meilleure occasion, avec la présence d’Iljir, pour incarner cette nuit, rencontre, avec ces mots, avec cet étranger dont il est question et avec ce sentiment d’exil.
Il s’agit ici aussi de porter plus loin cette notion d’exil et d’i/emigration et d’interroger aujourd’hui ce qu’elle représente pour nous.
Catherine nous offre aussi la possibilité d’assister à une répétition publique, une master-class et à une rencontre autour de Bernard-Marie Koltès.

Lee Fou Messica