JE POUSSAIS DONC LE TEMPS AVEC L’ÉPAULE

Marcel Proust / Charles Tordjman

dossier de presentation
Dossier

Tarif

5,99 à 18,99€
Catégories

durée du spectacle
DUREE
1h30

Tout public,
à partir de 14 ans


HORAIRE
Vendredi 20h
Samedi 19h

Date

vendredi - samedi 28 - 29 juin
Expired!

Voici venu le temps de l’enfance, celui des premiers amours, celui de maman, celui des aubépines, des frissons du sommeil, des désirs d’écrire, celui des jeunes filles qui picorent des baisers, de l’enfant chagrin que sa maman oublie et à qui une jeune fille rousse fait un bras d’honneur.

Résumé

Serge Maggiani, seul en scène sait d’une façon lumineuse nous faire paradoxalement baisser les paupières pour refaire les chemins de l’enfance, des amours déçus, des félicités, des douleurs, des corps fouettés, des bals étranges, d’une grand-mère perdue….

distribution

Texte
MARCEL PROUST

Mise en scène
CHARLES TORDJMAN

Adaptation
SERGE MAGGIANI d’après A la recherche du temps perdu

Scénographie
VINCENT TORDJMAN

Musique
VICNET

Lumières
CHRISTIAN PINAUD

Costumes
YOHJI YAMAMOTO

Conseillère artistique
PAULINE MASSON Avec SERGE MAGGIANI

Production Cie Fabbrica avec Prima donna/Les 2 Bureaux

Coproduction Théâtre de la Ville/Paris, Sortie Ouest Domaine départemental de Beyssan / Béziers

Mot du metteur en scène

Il y a plusieurs années, j’adaptais et mettais en scène avec Serge Maggiani quelques passages d’À la recherche du temps perdu de Marcel Proust. Nous n’avons pas su résister au désir, Serge et moi-même de replonger dans ces moments d’éternité accumulés dans cette œuvre immense. Nous y revoici donc, tous deux prêts à refaire ce voyage où l’excitation se mêle à la joie de ces retrouvailles.
Nous ne savons pas encore très exactement de quels nouveaux tremblements, de quelles découvertes seront fabriqués ces nouveaux temps. Mais nous savons que l’espace de jeu en sera blanc et lumineux. Nous savons que Serge aura ce même manteau noir qui l’enveloppait dans les temps précédents. Nous savons que violons et violoncelles seront de la partie, parfois moelleux, parfois bégayants. Nous savons enfin que nous tenterons de plonger encore plus profondément dans cette étendue de langue infinie.

Charles Tordjman