IVRESSE POÉTIQUE #6

Walt Whitman / Ruben Tenenbaum / Gaël Leveugle

dossier de presentation
Dossier

durée du spectacle
DUREE
1h

Tout public,
à partir de 12 ans


HORAIRE

Jeudi 18h

Date

jeudi 16 novembre
Expired!

Résumé

Une ivresse poétique est un récital consacré à l’oeuvre d’un·e poète·sse, ou à un répertoire poétique cohérent, exécuté en direct devant le public, par un·e musicien·ne et un·e comédien·ne réuni·es spécialement pour l’occasion.

Ce sont des formats courts, des miniatures d’une heure environ, dont le rapport et l’allure sont celles d’un petit concert de musique de chambre. Au dispositif simple et franc des interprètes et de leur instrumentarium, s’ajoute un dispositif d’éclairage léger, visant à favoriser l’écoute des spectateurs. L’expérience est dans la performativité du poème.

La partition musicale et la performance vocale font l’objet d’une création spécifique à chaque programme de textes choisis (chaque récital). Ces derniers sont produits par la compagnie de théâtre Ultima Necat, en partenariat avec l’Espace Koltès scène conventionnée d’intérêt national de Metz, et sont portés à son répertoire.

distribution

Texte Feuilles d’herbe de Walt Whitman, traduction Eric Athenot, est publié aux éditions José Corti
avec Gaël Leveugle (voix, effets) & Ruben Tenenbaum (bandes magnétiques, samples, effets)

Mot du metteur en scène

En 1855, à 35 ans, dans les jeunes Etats Unis, Walt Whitman n’est personne : un vague journaliste, un typographe, un charpentier. Autodidacte, il lui vient un élan vif, puissant, une passion conjointe du corps, du monde et de la parole. Il écrit et imprime lui-même Feuilles d’herbe, il va jusqu’à en faire la critique élogieuse dans les journaux où il publie. D’abord inaperçu, il devient dans les années qui suivent une référence pour les amateur·rices avisé·es. Pour quelques contemporain·es lettré·es il devient la voix et la voie exemplaire d’une poésie américaine, enfin départie des modèles de la vieille Europe. Whitman reprendra Feuilles d’herbe inlassablement jusqu’à sa mort. Il en existe 6 éditions. 

Aujourd’hui poète majeur dans la pléiade du nouveau monde, Walt Whitman est encore peu lu en France où n’ont été traduites jusqu’à récemment que les dernières éditions. En 2008, Eric Athenot traduit en français la version initiale, celle du jet spontané de 1855, et nous redécouvrons la stupeur d’une langue vigoureuse, sauvage, sans frein et sans frontière. 

Nous vous proposons d’écouter son verbe avec nous, dans la chambre d’écho de notre XXIème siècle, à travers la voix de Gaël Leveugle et les bandes magnétiques de Ruben Tenenbaum. 

Production Compagnie Ultima Necat, co-produit par l’Espace Bernard Marie Koltès dans le cadre de sa résidence de recherche soutenue par la Région Grand Est.

ULTIMA NECAT en résidence à l'Espace Koltès - Metz

La Compagnie Ultima Necat est une compagnie dont l’objet principal est la production de spectacles d’art et d’essai. La recherche esthétique et technique sont part notable de son activité. Ses productions ont la spécificité de mettre en relation le théâtre physique, le travail performatif de la voix, la composition sonore et électroacoustique ainsi que la création plastique.

La compagnie existe depuis 2005, créée en région parisienne puis implantée en Lorraine à Nancy en 2011. Elle est sous la responsabilité artistique de Gaël Leveugle. Elle travaille sur des répertoires textuels variés, mêlant des textes dramatiques ou non, de toutes époques. Ses deux derniers spectacles Un HOMME d’après Charles Bukowski et Lettres Portugaises, anonyme du XVIIe siècle, sont soutenus par l’ONDA (Office National de la Diffusion Artistique).

L’Espace Bernard-Marie Koltès – Metz, Scène conventionnée pour les écritures contemporaines, accueille la compagnie Ultima Necat de septembre 2021 à Juin 2024 en résidence triennale, subventionnée par la région Grand Est. Dans le cadre de leur programme artistique, ils ont pour objectif de créer 3 récitals poétiques par saison, soit 9 au total.

Chaque récital est l’occasion d’inviter un·e musicien·ne différent·e, et de la·le confronter à une oeuvre poétique différente, variant à chaque fois l’aventure esthétique. Ces pièces sont pensées dans un dispositif léger, permettant de s’émanciper aisément de l’équipement complet d’une salle de spectacle dédiée. Seul le confort d’écoute, au sens large, oeil et oreille, est impératif.