Tarif
- Gratuit sur réservation
Date
- mardi 5 novembre
- Expired!
Les organisateurs souhaitent principalement contribuer, sans aucun esprit polémique, à l’élargissement de l’offre cinématographique en direction d’un public varié.
Carte Blanche à Mario Monicelli : Mes Chers Amis
La quarantaine bien sonnée, Perozzi (Philippe Noiret), le journaliste, Necchi (Duilio Del Prete), le patron de café, Melandri (Gastone Moschin), l’architecte, et Mascetti (Ugo Tognazzi), le noble ruiné, sont amis de longue date. Ils trompent leur “crise existentielle” en entreprenant des “virées tziganes”, fugues de vieux adolescents qui jouent de bonnes plaisanteries aux autres. La première escapade les conduit à l’hôpital où la belle Donatella, l’épouse du chirurgien Sassaroli (Adolfo Celi), focalise leur attention. À tour de rôle, ils lui téléphonent et Melandri en tombe amoureux. Sassaroli, trouvant là l’occasion de se débarrasser d’une compagne encombrante, se joint à la bande. Ainsi les joyeuses farces continuent, comme par exemple, faire croire à Righi (Bernard Blier), un petit vieux qui vole des gâteaux au bar de Necchi, qu’ils sont de dangereux criminels, trafiquants de drogue, qui gagnent des millions.
Mais l’amitié, les beuveries et la franche rigolade cachent des blessures secrètes. La mort de Perozzi, qui succombe à une crise cardiaque, servira de révélateur et les ramènera à la réalité de la vie. Momentanément. Aux obsèques de leur compagnon, le cycle des plaisanteries reprend le dessus.
distribution
Réalisation Mario Monicelli
Avec Ugo Tognazzi, Gastone Moschin, Philippe Noiret, Bernard Blier, Adolfo Celi
Le Festival du film italien
Villerupt est une petite ville lorraine du Grand Est, d’environ 9 800 habitants, à la frontière avec le Luxembourg et à quelques kilomètres de la Belgique et de l’Allemagne.
Dans le passé, c’était une ville minière et sidérurgique et, du coup, de forte immigration italienne, mais pas seulement. À la fin des années 1970 la sidérurgie a disparu, seules quelques cités ouvrières témoignent encore du passé industriel. Aujourd’hui, une grande partie de la population active travaille au Luxembourg.
C’est en 1976 qu’est né un peu par hasard le Festival du Film Italien de Villerupt.
Dans le cadre de la Maison des jeunes et de la culture, un groupe de jeunes passionnés de cinéma organisait des week-ends thématiques sur le western, la comédie ou encore la science-fiction… et cette fois-là, le cinéma italien connaissant un grand succès en France, ils décidèrent de présenter, du 9 au 14 novembre 1976, une douzaine d’œuvres en distribution ou en avant-première, toutes en version originale avec sous-titres en français. Le nombre insolite de spectateurs (plus de 3 500) a conduit les organisateurs à renouveler l’expérience l’année suivante. D’édition en édition le succès a été grandissant jusqu’à dépasser 30 000 entrées en 1983.