DIS OUI

Daniel keene / Nicolas Givran

En co-accueil avec Passages Transfestival

dossier de presentation
Dossier
Catégories

durée du spectacle
DUREE
1h

Tout public,
à partir de 14 ans


HORAIRE
Jeudi 18h

+ Concert 13h sur le campus

Date

jeudi 23 mai

j’ai pas envie de finir comme ils sont sans plus d’espoirs et sans rien à quoi se raccrocher

Résumé

Récemment arrivé en ville de sa campagne natale et disposant de peu de moyens financiers, Matthew loge dans un foyer pour travailleur en attendant de trouver un emploi. Isolé tant par son origine, son âge que sa timidité, il vit au milieu d’hommes plus âgés que lui dont certains, « les permanents », demeurent en ce lieu depuis des années alors que d’autres ne font que passer brièvement.

D’extraction populaire, il a grandi seul élevé par son père à qui il écrit. Inexpérimenté tant socialement, professionnellement que sentimentalement, il raconte dans ces douze lettres ses entreprises, ses espérances, ses doutes, ses difficultés, son malaise sans jamais recevoir de réponse : « s’il te plait écris moi vite ». Ces adresses au Père mutique sont intercalées de monologues dans lesquels Matthew exprime sa détresse et de récits factuels dans lesquels il raconte de manière directe l’événement qui est au cœur de la pièce.

Le texte se caractérise par l’absence de ponctuation qui met tout, mots et types de discours, sur le même niveau. Il est question ici de dépaysement, de gêne matérielle, d’isolement social, de misère morale et affective, de violence, d’alcool.

distribution

Texte Daniel Keene traduit par Séverine Magois
Mise en scène, interprétation Nicolas Givran
Musique live Sami Pageaux-Waro
Réalisation vidéo Nicolas Givran et Sami Pageaux-Waro
Régie Générale Jean-Marie Vigot
Régie Son Serge Parbatia 


Nicolas Givran est artiste associé des TÉAT REUNION et de la Cité des Arts
Pièce créée au Leu Tempo Festival Ies 12, 13, 14 et 15 mai 2009 (La Réunion)

Mot du metteur en scène

Le texte est structuré par une écriture où s’entrecroisent et se superposent trois univers, qui sont autant de facettes, de « voix » d’un même personnage : Des séquences « lettre » dans lesquelles Matthew fait état de la précarité de sa situation et de la douleur que lui occasionne le mutisme de son père ; des séquences « dépositions » qui relatent sa rencontre dans un bar de nuit avec une femme, et dans lesquelles plane l’ombre d’une tentative d’agression sexuelle ; des séquences « passage à l’acte » où s’expriment toute la fureur et la souffrance de ce personnage incapable de se connecter aux autres.

Par le biais de cette intrusion dans l’intimité de son narrateur, Daniel Keene pose des interrogations sur le Lien filial, l’absence, la difficulté à trouver sa place et l’extrême violence qui peut résulter de cette situation d’isolement social et affectif.

Nicolas Givran

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