Allers retours
Ödön von Horváth / Alain Batis
Production La Mandarine Blanche (Grand Est)
La Mandarine Blanche est conventionnée par la DRAC Grand Est
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Pour ce faire merci de nous envoyer un mail à ebmk-reservation@univ-lorraine.fr avant le vendredi 10 septembre 2021.
Date
- mardi - mercredi 25 - 26 janvier
- Expired!
Je connais ce cas. Faire des allers- retours sur le pont... jusqu’à mourir de faim. Un cas administratif. Pauvre homme ! Il a l'air plutôt sympathique d'ailleurs...
Presse
Résumé
Allers-retours se passe sur un pont qui enjambe une rivière et tient lieu de frontière entre deux États, avec des douaniers chatouilleux sur le règlement. Après la faillite de son petit commerce, un type est expulsé d’un pays où il a passé un demi-siècle, avant d’être refoulé de l’autre côté de la frontière, son pays de naissance où, à cause de nouvelles lois, il est considéré comme un étranger. Coincé sur ce pont où il effectue d’incessants allers-retours, il va peu à peu contribuer à retisser des liens entre les deux rives, portant des messages personnels et allant jusqu’à permettre l’arrestation de contrebandiers notoires, ce qui lui vaudra d’obtenir un laissez-passer pour retrouver et épouser une femme d’en face dont il vient de faire la connaissance.
distribution
Texte Ödön von Horváth, publié chez l’Arche Éditeur
Traduction Henri Christophe
Mise en scène Alain Batis
Avec Sylvia Amato, Alain Carnat, Laurent Desponds, Théo Kerfridin, Sophie Kircher, Marc Ségala, Marie-Céline Tuvache, Henri Vatin
Dramaturgie Jean-Louis Besson
Scénographie Sandrine Lamblin
Musique Cyriaque Bellot
Costumes Jean-Bernard Scotto
Lumière Jean-Louis Martineau
Perruques, maquillages Judith Scotto
Régie lumière Emilie Cerniaut
Régie son Gaultier Patrice
Crédit Photo Jean-Louis Martineau
Mot du metteur en scène
Cette fable étonnante est sans doute inspirée par la vie personnelle d’Ödön von Horváth : Après la fouille de la maison de ses parents à Murnau par les nazis, Ödön von Horváth passe la frontière autrichienne et vit tantôt à Vienne, tantôt dans le land de Salzbourg. En automne, il se rend à Budapest afin de renouveler son appartenance à l’État hongrois.
C’est une farce en deux parties qui, dans sa dimension grotesque, met en lumière les paradoxes de nos sociétés contemporaines et le sort qu’on réserve aux esseulés, aux apatrides, aux migrants…. et au-delà de ces questions essentielles, dénonce l’absurdité de certains de nos comportements.
Alain Batis
Coproduction Le Carreau – Scène nationale de Forbach et de l’Est mosellan, Les Tréteaux de France – Centre Dramatique National, Quai Est
Avec le soutien du TAPS de Strasbourg, de la Région Grand Est et de l’Adami
La Mandarine Blanche est conventionnée par la DRAC Grand Est