A vau l’eau
Wejdan Nassif / Bertrand Sinapi
Cie Pardès rimonim (Grand Est)
La Cie Pardès rimonim est conventionnée avec la Ville de Metz pour 2019/2021
Report des représentations initiales du 5 juin 2020 : Vos places sont automatiquement reportées sur les mêmes séances. Vous pourrez modifier ou annuler ces places à partir du mois de septembre 2020
Nous vous remercions de votre compréhension.
Tarif
- 5,99 à 18,99 €
Date
- vendredi 5 juin
- Expired!
Réfugiés, immigrés, vous les croisez peut- être dans la rue sans leur prêter attention. Ils font l’impossible pour tenir en équilibre parmi vous, et dissimuler leur boitement.
Résumé
Wejdan NASSIF esquisse son propre portrait et ceux de ses voisins de Borny, amis syriens, palestiniens ou d’ailleurs. Ce texte donne corps à la réalité de la présence ici de tous ceux qui ont dû partir, à la diversité de leurs raisons, de leurs parcours. Aux difficultés tout autant qu’aux joies de vivre ici.
Wejdan Nassif était institutrice à Damas. Ses « Lettres de Syrie », publiées chez Buchet/Chastel, ont témoigné du quotidien d’un pays en guerre et des répercussions sur l’état d’esprit de sa population. Aujourd’hui, Wejdan et sa famille sont réfugiées en France, à Metz. Ce texte a été lu pour la première fois lors de la Biennale Koltès – Metz, à 3 voix (français, arabe et langue des signes française)
distribution
Texte Wejdan Nassif
Mise en scène Bertrand Sinapi
Dramaturgie et jeu Amandine Truffy
Composition musicale et sonore Lionel Marchetti
Mot du metteur en scène
Forme courte, très légère, elle pourra circuler largement et participer au rapprochement des différents publics, en nous permettant d’être autant au sein des lieux culturels qu’hors de leurs murs. Cette démarche de la compagnie participe de notre volonté de démocratiser nos travaux, de favoriser l’accès de nos œuvres à tous.
Nous souhaitons que la forme donnée à la mise en voix de ces paroles soit très simple, un espace scénique épuré, laissant la place à la parole afin que celle-ci soit première. Nous l’imaginons avoir la simplicité d’une lecture où le texte s’entend en liberté, où les émotions gagnent le public sans le truchement d’effets techniques ou scéniques. Ce seront la musique et les sons, langues et chansons recueillies qui créeront l’espace / temps.
Nous donnerons à entendre ce que Steve Reich nomme une « mélodie du discours » où les voix seront comme les restes fantomatiques des gens que Wejdan a rencontrés, initiant un documentaire musico-théâtral.
Bertrand Sinapi
Avec le soutien de : Festival Passages – Metz (dans le cadre du réseau européen Bérénice), Scènes et Territoires, Quai Est – Biennale Koltès de Metz, Le Carroi – Menetou Salon (18), Centre Pablo Picasso d’Homécourt (57), AMLI – réseau Batigère, Agora – Médiathèque Centre Social de Metz, Mairie de Metz, Région Grand Est.