21 rue des Sources

Philippe Minyana

Production Centre Dramatique National Nancy Lorraine, La Manufacture (Grand Est)
Coproduction Comédie de Caen La Passerelle – Scène nationale de Saint-Brieuc

Reprise au Théâtre du Rond Point (Paris) du 06 nov. au 01 déc. 2019

dossier de presentation
Dossier

Tarif

5,99 à 18,99 €
Catégories

durée du spectacle
Durée
1h20

Tout public,
à partir de xx ans


Horaire

samedi 19h
+
MasterClass Jeu
de 14 à 17h

Date

samedi 12 octobre
Expired!

Ma mère me haïssait et ma grand-mère haïssait ma mère et mon père détestait ma mère. Est-ce que c’est inévitable la haine ? Ça crée un lien tu me diras

Presse

Il faudrait hurler un quart d’heure par jour. Philippe Minyana compose avec 21 rue des Sources la quintessence d’une œuvre qui réconcilie les morts et les vivants, les mères et les fils. Il recourt à la magie et convoque la musique pour mettre en scène deux revenants lors d’une occupation délicate des sols.
Au Balcon

Résumé

Fantômes sans nostalgie, Nadine et L’Ami marchent dans la maison construite au 21 rue des Sources par le père. Bonheur idéal de famille solide, refuge, et parfois punition. Les murs ont vécu, et ils en ont vu passer, des vies. Trois générations, depuis les Trente Glorieuses : les parents, les amis, les enfants, les voisins. Nadine et L’Ami visitent le cellier, la cave, la chambre du haut. Ils flottent dans la tendresse d’une féerie teintée de poésie burlesque. Ils rient, se souviennent, et l’Histoire se peuple d’histoires. Les âmes traversent les murs. Au fil sensible de la mémoire, les évènements passés tissent des existences entières, grandioses, petites ou gâchées. Évocation d’un temps et des évolutions de la société.
Pierre Notte

distribution

Texte et mise en scène Philippe Minyana
Assisté de Julien Avril
Scénographie Marylin Alasset
Magie Benoît Dattez
Costumes Raoul Fernandez
Avec Laurent Charpentier, Catherine Matisse
& Nicolas Ducloux (piano)

Crédit photo Philippe Minyana

Mot du metteur en scène

Qui sont-ils ces deux-là qui errent dans la maison vide ? Des revenants, des fantômes ? Ils vont de pièce en pièce et se remémorent. Là c’était une chambre, après c’était un salon. C’est dans ce lit que je suis morte ! Et les souvenirs défilent, c’était la guerre et j’ai connu l’amour. Il y avait là une épicerie ; les clients c’étaient les ouvriers des usines ; là il y avait des prairies , et puis plus du tout ; à la place, des villas, des HLM ; où sont-ils tous les voisins, les amis ? Ils parlent à voix basse mais qui les entend ? 2 comédiens, un pianiste ; pas de décor ou presque pas . Le pianiste entre en scène, enlevés les draps qui recouvrent les quelques chaises et un fauteuil Crapaud ; des vestiges dans la Maison vide. Se met au piano et joue ; ce genre de musique qu’on entend dans les films d’angoisse ! Et c’est alors qu’apparaissent les 2 revenants ; madame Avril qui a vécu dans cette maison et L’ami qui a bien connu la maison, et ces deux-là vont aller de pièce en pièce , reconstituant les événements qui s’y sont déroulés. Des années 30, date de construction de la maison jusqu’aux années 80. Évidemment, cette « déambulation » est un simulacre. Pas de décor je l’ai dit ; l’endroit qui s’éclaire c’est celui dont on parle ! Véranda, salon, chambres apparaissent par les récits qu’on entend. Magie du théâtre ; on dit « c’est là » et on y croit ! On dit « c’est ma chambre » et il n’y a rien à voir ! Le pianiste suggère ou pas. Parfois les revenants dansent un peu et chantent ; les fantômes s’amusent …on pourra voir parfois quelqu’un qui passe ; comme un fantôme oublié… Musique et lumière fêteront « le théâtre ». Pas de tristesse ; seuls les acteurs nous racontent l’Histoire, les histoires . Paris, février 2018

Philippe Minyana
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