UNE VIE BIEN RENGER D’ADOLPHA

Adolpha Van Meerhaeghe /
Nicolas Grard

Production Détournoyment (Hauts-de-France)
Avec le soutien de la Région Hauts-de-France et du Département du Pas-de-Calais, de la Ferme Dupuich / ville de Mazingarbe
Action soutenue par le Département du Nord

dossier de presentation
Dossier

Tarif

5,99 à 18,99 €
Catégories

durée du spectacle
DUREE
1h30

Tout public,
à partir de 15 ans


HORAIRE

Mercredi 20h
Jeudi 18h
Vendredi 14h

Date

mercredi - vendredi 4 - 6 mars
Expired!

Il était une fois une femme

Presse

On écoute l’histoire vraie d’une femme, Adolpha Van Meerhaeghe, qui a en bavé sans jamais s’apitoyer sur son sort. Un récit touchant, parfois drôle et brut de décoffrage.
LM Magazine

Résumé

Adolpha « femme qui n’été pas une Bourgoise mais une lilloise » se retrouve en prison pour avoir tué son mari qui la maltraitait. Elle se met alors à écrire l’histoire de sa vie, celle d’une petite fille, une jeune femme, une mère, une épouse, une sœur qui vit et traversera toutes les misères de son milieu. Le dessin est ferme, sans rature et les mots sont au service de la vérité nue. L’humour au coin de l’œil et les chansons de Piaf à la bouche, voici le témoignage d’une « Sans Dent » qui crie haut et fort qu’elle a le droit d’exister. Véritable artiste, Adolpha compose sur scène tout un univers plastique, où ses créations côtoient de très près le mouvement de l’art brut.

Récemment, Adolpha joue dans Les Invisibles, réalisé par Louis-Julien Petit

 

distribution

Texte Adolpha Van Meerhaeghe
Mise en scène Nicolas Grard
Décors Adolpha Van Meerhaeghe

Avec Adolpha Van Meerhaeghe, Corinne Masiero, Louise Bronx

Mot du metteur en scène

Adolpha en a pris plein la gueule durant une bonne partie de sa vie : violences physiques, morales, sexuelles. La prison lui a permis de rencontrer deux personnes qui vont modifier sa perception du monde : l’aumônier de prison qui lui dira de ne plus baisser le regard, de ne plus se taire ; la juge d’application des peines lui fait comprendre qu’elle doit écrire son histoire afin que d’autres femmes ne subissent pas le même sort. Avec Corinne Masiero, nous avons voulu faire entendre cette voix singulière et populaire, cette voix des courées, cette voix d’une opprimée.

Avec trois femmes sur scène, trois femmes fortes et fragiles à la fois, trois femmes aux parcours uniques, trois femmes qui s’affirment et se battent contre toutes les oppressions, j’ai pris le parti de ne pas tomber dans le misérabilisme, de faire entendre cette parole des bas-fonds, d’une survivante de la précarité, avec une dose d’humour et un zeste d’espoir, finalement Adolpha est fière, debout et pleine de vie.

Nicolas Grard

Jours
Heures
Minutes
Secondes