Passif [Report]
Angel Liegent / Julien Royer
Production Collectif Plastics Parasites (Grand Est)
Report des représentations du 19 et 20 novembre 2020 : Vos places sont automatiquement reportées sur les mêmes séances. Vous pourrez modifier ou annuler ces places en contactant ebmk-reservation@univ-lorraine.fr
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DUREE
1h30
Tout public,
à partir de 16 ans
HORAIRE
Jeudi 18h
Vendredi 20h
Mon corps est là pour accueillir votre violence, Je ne suis là que pour la faire durer
Résumé
Passif comme « celui qui est pénétré ».
Matthieu, 17 ans, se demande s’il est transgenre, cumule les rencontres sexuelles sans capote, brave les interdits, se prostitue pour survivre. Il a quitté l’école, se fait exploiter comme caissier dans un supermarché, subit l’homophobie à commencer par celle que lui impose son père.
Matthieu est en quête d’identité sociale, professionnelle, familiale. Sauf qu’il ne le sait pas, il s’en fout. Plus rien n’a de sens. Matthieu s’imagine comme une figure tragique, victime de son destin. À travers sa sexualité, il va se conduire à la confusion de genre, à l’auto-mutilation, la soumission, l’aliénation.
Entre théâtre, danse et musique techno, Passif est une performance qui traite de la violence dans le milieu LGBT, notamment celle de la violence conjugale.
distribution
Texte et dramaturgie Angel Liegent
Mise en scène et chorégraphie Julien Royer
Collaboration artistique : Marinette Dozeville
Vidéos Maxime Leblanc, Angel Liegent
Régie lumière et vidéo Florent Chaffiol
Création masque et régie plateau Manon Choserot
Costumes Jennifer Minard
Avec Axel Rizat et Cyril Noël
Mot du metteur en scène
Si le sujet est à vif, la pièce ne tombe pas dans le misérabilisme. C’est un conte moderne, fleuretant sur le concept de la radicalité, où les humains sont uniformisés, symbolisés par des mannequins inertes. Un monde imaginaire fait de symboliques où Matthieu erre dans sa quête de soumission. Passif est le récit d’une génération ayant intégré les codes de la soumission et de la domination comme affirmation de leur genre, un paradoxe entre désir et violence.
Notre genre détermine-t-il notre sexualité ? Suis-je réduit à la passivité sociale si je suis une femme, un gay, une lesbienne, un(e) trans, un autre ?
C’est cette réflexion que je me suis faite en passant commande auprès d’Angel Liegent afin d’écrire une pièce sur les violences conjugales dans le milieu LGBT, non pas pour explorer la morale mais bien l’hégémonie à travers le prisme de l’art-vivant.
Julien Royer
Production Collectif Plastics Parasites
Avec le soutien du point Ephémère-Paris, Artcena-Centre national de arts du cirque, de la rue et du théâtre, le Fileuse – friche artistique de la ville de Reims, lecture accueillie dans la salle des lectures SACD/Conservatoire du Grand Avignon, le Festival Bisqueers roses – Reims, Espace Bernard-Marie Koltès – Metz dans le cadre des Tremplins “émergence”
Le texte est lauréat de l’Aide Nationale à l’écriture Artcena 2018 « Encouragements ».
Julien Royer est soutenu par la ville de Reims dans le cadre de la résidence longue “arts plastiques” à la Fileuse, friche artistique jusqu’en 2021
